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Séjour Ski et Festival de cinéma Européen aux Arcs des élèves du lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles

24 décembre 2013

"J'ai même rencontré des tziganes heureux"

Dernier film visionné, J'ai même rencontré des tziganes heureux est certainement le plus déroutant... mais c'est également celui qui a donné lieu à d'excellentes analyses, à lire ci-dessous : 

Introduction : 

Nous sommes en 1967, le temps des Trente glorieuses en Europe et pourtant la réalité bien différente dans ce village yougoslave. Ce film est très différent  des autres films visionné dans son montage, sa structure, ses scènes, ses transitions. C'est également un des premiers films sur les tziganes.

Les images : 

S'il ne fallait retenir qu'une image de ce film, ce serait bien évidemment la couleur blanche du costume qui rappelle la couleur blanche des plumes des oies ainsi que la couleur des ailes des anges. Cette couleur blanche est en contraste très fort avec la boue dans laquelle les personnages ne cessent de marcher et de s'embourber. 

Le fait d'observer les scènes filmées de façon illogique car à un moment le costume est plein de boue et tout de suite après il est tout propre, est particulièrement déroutant. On saute d'une iamge à l'autre, d'une scène à l'autre sans saisir véritablement le lien. On peut peut-être y voir la volonté de montrer que malgré la misère, les personnages veulent sortir de ce milieu par leurs apparences vestimentaires, par les moyens financiers, faire des paris jusqu'à tout perdre comme dans la scène de poker. La télévision se révèle être un moyen de change, l'objet est symbolique car c'est le moyen de revenir dans le business, la clé de la réussite sociale, dans leurs affaires. Il y a en tout cas une volonté de reconnaissance de richesse dans un milieu social très pauvre.

Le personnage principal est Boro, on a de nombreux gros plans sur le visage de Boro, ce qui peut être une volonté de montrer les expressions particulières des personnages. 

Dans le montage du film, le réalisateur fait des parallèles entre les peintures catholiques et les scènes du film (le mort sur l'âne...) 

La culture : 

Ce film s'intéresse à une communauté spécifique qui est mal connue du public, qui est marginale et qui n'est pas à confondre avec les manouches, rom, gitan... Il s'agit d'une peuple paysan des campagnes slovaques. Le film a un aspect très réaliste, et veut montrer les us et coutumes de cette communauté. Ce qui nous amène à nous poser la question du genre du film. C'est un film réaliste car comme dans la vie, le comique côtoie le tragique, le dramatique, le burlesque... L'histoire est tirée de faits réels, qui reflète vraiment la culture des tziganes et la situation extrême dans laquelle ils vivent. On peut assimiler ce film à un documentaire mais quelques scènes, dans l'exagération, pourrait nuancer cette hypothèse. 

Le thème de la loi et de la justice :

Dans cette communauté, il n'y a pas de respect des lois, c'est encore le "œil pour œil, dent pour dent" qui règle la vie. Les sanctions sont proposées, et c'est soit une caution, soit la prison. Il n'y a pas d'instauration précises des règles et des lois, du coup on assite à de nombreux conflist, désaccords, et dénonciations. le film semble reposer sur une succession de crimes et de délits. On pourrait relier cet argument avec le thème de la culture mise en valeur dans ce film : les tziganes ont leurs propres lois, leurs modes de vies, c'est un microcosme social (sorte de bulle en Europe de l'Est). La ville de Belgrade est pour eux est un Eldorado. 

Le thème des relations hommes/femmes : 

Les relations entre les hommes et les femmes montrées dans ce film sont très traditionnelles, à l'ancienne, la femme à un rôle inférieure, elle effectue des taches ménagères et doit s'occuper des enfants. Le mariage est un passage obligé, les mariés sont très jeunes et la première relation sexuelle se fait devant les yeux de tout le village qui regarde par la fenêtre. 

 Dans ces relations traditionnelles, on aperçoit des extrêmes, des violences conjuguales, des viols, des meurtres... Ce film reflète une réalité triste, voire dramatique, choquante et du coup exagérée, comique voire burlesque lorsqu'on voit un fils taper sa mère, lorsqu'on entendait des insultes, etc...

Le thème de l'amitié est également abordé mais on assiste rapitemende à une cassure de la fraternité entre les deux personnages Bora et Mitra pour des questions de territoire, d'argent, de business et surout d'une histoire sentimentale avec la fille de son meilleure ami (Boro est amoureux de la belle fille de son ami, et est prêt à tout pour elle). L’accumulation de ces conflits va pousser le personnage jusqu'au meurtre, ce qui montre que rien n'est solide dans les relations, ce qui compte c'est de s'en sortir coûte que coûte, et comme le dit un personnage du film : "chacun ses affaires, chacun son business..." 

En conclusion :

Ce film nous a permis de voir un peuple qui vit à part, que l'on ne connait pas et qu'il est intéressant de découvrir car c'est un milieu bien différent du nôtre. 

C'est un film curieux dans les images, les scènes, la culture, les genres, les relations, les lois, la justice, des arguments forts qui méritent d'être développés et analysés plus profondément.

Peut-on considérer Boro comme un héros ou un anti-héros ? Et pourquoi ?

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24 décembre 2013

L'homme du peuple

A l'issu du séjour, après le visionnage de quatre films et des analyses toutes plus pertinentes les unes que les autres, le biopic de Lech Walesa a été élu pour figurer dans les descriptifs de l'oral du bac des élèves de 1ère STMG qui ont participé au projet. Des points faciles à avoir, que du bonus pour le bac, il suffit de retenir les quelques arguments qui ont été présentés par Lina et Ghilas : 

Pourquoi L'homme du peuple nous a plu ? 

Ce film est une histoire vraie, une biographie (au cinéma, on parle de biopic) d'un homme engagé dans la politique polonaise. Simple ouvrier sur un chantier naval, Lech Walesa est électricien et manifeste dans la rue lors des révoltes ouvrières, mais ces manifestations sont durement réprimées par le régime communiste. Mais Lech Walesa s'engage dans la lutte, porté par ses collègues et camarades qui voient en lui un homme charismatique, capable de captiver les foules grâce au fait qu'il parle bien et sait se faire entendre. 

Le film est particulièrement intéressant du point de vue de sa structure. Il est composé en 2 parties qui s'entremêlent : une journaliste italienne vient faire une interview de Lech Walesa chez lui après la fin des événements. Cette interview sert de cadre au récit et permet à Lech Walesa de raconter son histoire grâce à flashbacks.

La deuxième originalité de ce film tient dans le mélange de la réalité et de la fiction. En effet, le film mélange des images d'archives réelles (notamment la dernière scène à L'ONU où on voit le vrai Lech Walesa s'avancer dans l'hémicycle, ce n'est plus l'acteur qui est incrusté dans l'image documentaire), des images d'archives où les acteurs ont été incrustés et la fiction qui retrace le parcours de Lech. 

Car il s'agit bien du parcours d'un homme de paix, d'un homme déterminé contre le régime communiste qui laisse trop peu de liberté aux ouviriers. Cet homme se voit attribuer le prix nobel de la paix grâce à la lutte qu'il a mené pour les ouvriers de son pays par le biais du syndicat "Solidarnost". Le prix nobel doit lui être remis à Stockholm, mais il craint de ne pouvoir revenir dans son pays s'il passe la frontière. Il demande alors à sa femme d'aller le chercher à sa place. On voit alors comme son engagement personnel s'étend à sa famille, femme et enfants. Sa femme est un véritable soutien, cache des documents lors de la première perquisition, subit une fouille corporelle humiliante lors du retour en Pologne avec le prix Nobel. L'histoire (avec un petit h) personnelle de cet homme, mari et père de famille, qui avoue qu'il serait "mort ou en prison"sans sa femme, se mêle à l'Histoire (avec un grand H), entraînant dans sa suite l'émancipation du bloc de l'Est, la chute du mur de Berlin. 

Dans ce biopic, l'accent est mis sur l'entremêlement de l'histoire personnelle et de l'Histoire, de l'homme (mari et père) avec l'Homme qui défend la liberté. Les scènes familiales ont bien souvent une portée politique : Lech Walesa insiste auprès de sa femme pour que ses enfants voient les policiers l'embarquer. La sphère intime de la famille est peu à peu envahie par les journalistes et les hommes politiques, ce qui donne lieu à quelques crises conjuguales comme lorsque Lech décide de mettre un panneau sur sa porte où l'inscritpion mensongère "Attention, Typhus" devrait dissuader les journalistes. 

On comprend à la fin l'évolution de l'homme en héros grâce à la répatition de la scène avec la montre et l'alliance. Lorsqu'il est ouvrier syndiqué et qu'il va manifester, il laisse toujours à sa femme sa montre et son alliance au cas où il ne reviendrait pas, afin qu'elle puisse acheter de quoi se nourrir à sa famille. Lors de la dernière scène, c'est sa femme qui lui donne une belle montre et son alliance, preuve que leur vie a changé. 

Pour conclure, ce biopic retrace le parcours d'un simple ouvrier qui devient un héros pour la Pologne. Ce personnage important pour l'Histoire est un homme qui a une vision du monde, qui défend des droits et des libertés et qui s'engage en politique. La structure du film (récit cadre de l'interview et flashbacks) donne du rythme au film et permet d'entremêler l'histoire personnelle de cet homme avec l'Histoire. 

24 décembre 2013

"We are the best !" - quelques éléments d'analyses du film

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Ghilas et Lina avec Mira et Mira, les deux actrices du film. 

 

We are the best !  est le deuxième film que nous avons vu et nous avons eu la chance de rencontrer les deux actrices prinicpales : Mira, qui joue Klara, a 12 ans, et la seconde Mira, qui a 14 ans, joue Bobo. Grâce aux réponses à nos questions, elles nous ont donnés une idée plus précise de leur expérience. L'actrice qui joue Klara nous a dit qu'elle avait mis beaucoup d'elle dans son personnage, tandis que la seconde a un caractère plus éloigné de son personnage Bobo. Ces deux actrices ne sont pas des professionnelles, ce qui donne un certain réalisme dans le jeu et dans la façon de filmer, on a l'impression d'être devant un documentaire sur des adolescentes rebelles dans la Suède des années 80. 

Dans le film, les deux adolescentes, mais surtout Klara qui joue le rôle du leader, sont contre la société et adhèrent mouvement Punk en adoptant leurs codes et leur musique. Leurs différences par rapport à la société bien pensante se voit à travers leurs coupes de cheveux, à travers la musique qu'elles pratiquent. Leur esprit est souvent de pure contradiction, elles détestent le sport et n'arrivent pas à s'intégrer dans l'équipe de leur classe et décident alors d'écrire une chanson sur leur haine du sport. Elles sont également en opposition constante avec le groupe de musique de garçons qui les humilient régulièrement en les appelant "les moches". Leur comportement est essentiellement provocateur, notamment lorsqu'elles décident de couper les cheveux à la jeune chrétienne qui vient d'intégrer leur clan parce qu'elle sait jouer de la guitare. La jeune blonde se retrouve avec une coupe de cheveux courte à la punk qui ne plaît pas du tout à sa mère. 

D'une façon générale, ce film parle d'un thème qui est toujours aujourd'hui d'actualité : comment trouver sa place dans la société. 

23 décembre 2013

Allez quelques photos pour le plaisir! Et pour les souvenirs!

Notre groupe le dernier jour de ski!

Le groupe pour sa dernière matinée de ski! Quelques phénomènes pendant la soirée de l'UCPA!

Quelques phénomènes pendant la soirée UCPA!En souvenirs des nombreuses plaintes des élèves ;)En souvenirs des nombreuses plaintes des élèves!! Et oui c'est pas si facile le ski! ;)

20 décembre 2013

Remerciements!

Nous tenons à remercier la Fondation Deloitte et plus particulièrement Guilène Bertin qui a rendu ce projet possible.

Nous sommes reconnaissants au Festival de Cinéma Européen d'avoir accueilli nos élèves. Cela restera une expérience inoubliable pour eux.

Nous remercions également l'UCPA pour son accueil et son professionnalisme.

Et enfin un remerciement tout particulier à notre chef d'établissement Monsieur Bonneville pour avoir permis de réaliser ce séjour.

Nos élèves rentrent avec des souvenirs plein la tete, encore MERCI pour eux.

L'équipe accompagnatrice :

Madame Diagne

Madame Khaiza

Madame Gelle

Monsieur Coutellec 

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20 décembre 2013

Les supers profs!!!

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20 décembre 2013

Résumé du dernier jour au ski, le 20/12/13 par Anis et Christopher :

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Le dernier jour du voyage au ski a commencé avec l'évaluation, nous avons obtenu nos certificats de niveau de ski, certains ont eu le niveau « oursons », d'autres ont eu le niveau « flocon » et d'autres on eu leur 1ère étoile .

Ensuite nous sommes allés voir deux long métrages, un sur la révolution ouvrière et un autre sur les Tsiganes, deux films que nous avons analysés dans le car le lendemain.

Puis nous sommes rentrés à l'UCPA pour manger et faire la fête, bien sûr c'est nous qui avons mis toute l'ambiance dans la soirée.

Les professeurs y ont participé et grâce à l'ambiance que nous avons mis, la soirée a durée plus longtemps puis à 02h00 du mat nous sommes tous allés dormir.

18 décembre 2013

Compte-rendu du 3ème jour : mercredi 18 décembre par Christ et Yanis

Comme d'habitude les élèves ont eu rendez-vous pour 9h30 sur les montagnes avec les moniteurs pour s'améliorer et découvrir des nouvelles pistes sur les Arcs. Une première ! les élèves étaient tous prêts et à l'heure pour skier. Il y en a certains qui ont fait d'énormes progrès sur les pistes. À la fin de cette séance certains sont rentrés au chalet en ski, pendant que d'autres sont rentrés en navette. Après cette mâtiné intense en sensation, ils se sont préparés et ont pris le repas du midi puis sont allés regarder un film suédois (we are the best) et ont pu rencontrer les actrices principales à la fin de la représentation. Ensuite les élèves ont eux quartiers libres, ils ont pu manger par leurs propres moyens (plus de la majorité des élèves ont mangé des pizzas assez chères, ils se sont fait avoir). Cette journée était exceptionnelle car nous avons été marqués par la vue merveilleuse du Mont blanc sur les hauteurs des Arcs. Enfin a prit fin une journée qui restera gravée dans les mémoires.

Christ et Yanis

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18 décembre 2013

Ghilas et les moniteurs!!

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18 décembre 2013

Séance de travail numérique pour le blog

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Séjour Ski et Festival de cinéma Européen aux Arcs des élèves du lycée Jean-Jacques Rousseau de Sarcelles
  • Ce blog qui sera tenu par des élèves du lycée Jean-Jacques ROUSSEAU de Sarcelles, consiste à tenir un journal de bord de leurs expériences quotidiennes pendant leurs séjours au ski et au festival de cinéma européen aux Arcs.
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